La fille de l'araignée T1









Auteur : Lenia Major
Editions : Balivernes
Parution : 2011
Pages : 256
Prix : 16.15€











Résumé : Alors qu’elle visite les ruines d’un château allemand avec sa classe, Eva se trouve mystérieusement projetée dans le passé, au cœur d’une bataille médiévale. Elle se voit contrainte de fuir et de protéger le Prince Emil, dont le père a été assassiné. L’intelligence d’Eva lui sera aussi utile que sa pratique des arts martiaux pour vaincre les nombreuses embûches qui se dresseront sur leur chemin. Et dans ses rêves, on la surnomme la fille de l’Araignée, on l’appelle la Maudite. Que veulent dire ces voix ? Saura-t-elle dompter les forces occultes qui la guident ?



Excellent - Bon - Moyen - Déception


Après la lecture de la trilogie de La fille aux licornes de cet auteur, j'ai décidé à lire d'autres de ses livres tant sa plume avait su me conquérir. C'est donc avec grande impatience que j'ai décidé de me plonger dans l'univers d'Eva, jeune adolescente à qui il va arriver de drôles d'aventures !


Le contexte de l'histoire m'avait tout de suite attirée. Le pays dans lequel se déroule l'intrigue est un pays qui me tient à coeur. L'Allemagne. En plus de mon attachement à ce pays, je trouvais qu'à nouveau, Lenia Major utilisait un élément qu'on ne voit pas souvent dans la littérature. Il faut avouer qu'aujourd'hui, l'Allemagne n'est pas beaucoup impliquée dans les romans jeunesse, ou Young Adult. J'ai donc été charmée par ce cadre à nouveau sortant de l'ordinaire.


Nous sommes directement plongés dans le vif du sujet. On découvre le personnage d'Eva, que l'on va suivre tout le long du roman. C'est un peu l'intello de classe, qui se fait souvent charrier par ses camarades. Tout à coup, Eva se retrouver dans le même château, mais 500 ans auparavant...


Sans dévoiler trop de l'intrigue, je vais tout de même dire que l'élément qui m'a le plus marquée est que le prince Emil, prince qu'Eva doit protéger coûte que coûte, est aveugle. Je ne saurais trop dire pourquoi, mais j'ai trouvé que c'était extrêmement intéressant, et qu'une nouvelle fois, Lenia Major utilise des cartes qu'on a pas l'habitude d'oser retourner.


L'arrivée de deux petits personnages est bénéfique à l'histoire. Si le récit ne traîne à aucun moment en longueur, j'ai apprécié avoir une touche de fantaisie (et non fantasy), en plus. J'ai été touchée par leur courage, ainsi que par le drame qui leur arrive. Ces deux petits être tout inoffensifs, qui vivent une histoire hors du commun, ne sachant discerner la réalité du jeu. Très touchant.


Si je dois souligner ce qui m'a le plus plu, c'est encore l'écriture de Lenia Major. Je la trouve remplie d'une extrême douceur, d'une justesse incomparable. Le récit n'est ni trop simple, ni trop complexe. Il est dosé à la perfection, et j'ai apprécié retrouver la pâte de l'auteur dans ce livre. De plus, le décor et le contexte médiéval ne pouvait que me plaire, puis que j'affectionne tout particulièrement cette époque de l'Histoire.

La seule chose que j'aurais à reprocher à ce roman, ce sont les dialogues. Les "Ouais, super, trop cool !" à répétition de Eva ont fini par me lasser. J'ai trouvé que l'auteur cherchait trop à dissocier les deux époques, et ça en devenait un peu "lourd". Bien sûr, ce n'est qu'un détail et mon avis de lectrice. Cela ne change en rien mon avis sur l'histoire.


En bref, j'ai beaucoup aimé ce livre, bien que La fille aux licornes reste pour l'instant, à mes yeux, au dessus. Je conseille les livres de Lenia Major tant son écriture est délicieuse et fluide, et tant les cadres qu'elle propose sont exquis. Laissez-vous tenter, vous ne serez pas déçus !

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